Florence Le Blanc
Carrousel by Florence Le Blanc
Need help? Call or text us at (416) 639-1512.
Learn about our Shipping & Returns policy.
Have a question? Read our FAQ.
- Artwork Info
- About the Artist
- About Souvenirs-Stations
-
2017
Pigment print on paper (Photo RAG)
From the series Souvenirs-Stations
Signed and dated, in pencil, au verso
Edition of 5
Unframed -
English
Florence Le Blanc, an artist working in photography, has explored various avenues by way of collage, installation and narrative. With a keen interest in the ambivalences between the real and its conversion into myth, she constructs her images like pathway objects between time, memory and architecture. Her artistic investigations are an expression of her thoughts on the aura of the “distant,” the genesis of mirages and the highway as a path of fiction.Le Blanc has presented her work in several solo and group exhibitions in Quebec and abroad at venues and events such as Sesc Pinheiros in São Paulo, the Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie and the Brownie Art Photography gallery in Shanghai. In 2013, she was selected to represent Canada in photography at the Jeux de la Francophonie in Nice. She has carried out various functions with respect to the dissemination of the visual arts, particularly in museology and publishing, and completed a doctoral degree which examines the hybrid forms generated by photography’s interactions with other artistic languages (Université Laval). As an author and scholar, Florence Le Blanc has contributed to various publications on contemporary art today. She teaches art and art history as a part-time lecturer in various universities in Quebec.
Français
Artiste de la photographie, Florence Le Blanc a exploré différentes avenues, que ce soit par la voie du collage, de l’installation ou du récit. Interpellée par les ambivalences entre le réel et sa mythification, elle construit ses images comme des objets de passages entre le temps, la mémoire et la vision. Ses recherches s’inscrivent dans une réflexion qui questionne l’aura du lointain, la genèse des mirages et la route comme voie de la fiction.Florence Le Blanc a présenté ses œuvres lors de plusieurs expositions solos et collectives au Québec et à l’étranger, notamment au Sesc Pinheiros de São Paulo, aux Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie et à la galerie Brownie Art Photography de Shanghai. En 2013, elle était sélectionnée pour représenter le Canada en photographie aux Jeux de la Francophonie (Nice). Elle a occupé différentes fonctions associées à la diffusion des arts visuels, notamment en muséologie et en édition. L’artiste a complété un doctorat qui interrogeait les formes hybrides générées par les interactions de la photographie avec d’autres langages (Université Laval). En tant qu’auteure et chercheuse, Florence Le Blanc a collaboré à différentes publications consacrées à l’art actuel. À titre de chargée de cours, elle enseigne l’art et l’histoire de l’art dans différentes universités du Québec.
-
English The series Souvenirs-Stations presents buildings with different features – they may have been abandoned or have a touristic or recreational function – which tend to isolate them from reality and make them similar to “things.” Although the buildings are taken from distinct environments, placing them in the same series brings out various trajectories across North America. Despite being absent from the images, the highway is indirectly present, acting as a latent structure, even as an agent of museumization. In this way, photography establishes a kind of collection, where these buildings of different categories are preserved: totems, effigies, knick-knacks, toys, fossils, shells. “Concentrations” of places, individuals, eras. Once photographed, left behind, turned into things, these places are seen as objects, as miniatures which one can contain after they have contained us.
Français
La série Souvenirs-Stations présente des bâtiments que différents traits – que ce soit l’abandon, la vocation touristique ou récréative – tendent à isoler du réel pour les apparenter à des « choses ». Alors que les bâtiments sont extraits d’environnements distincts, leur inscription en une même série révèle différents déplacements menés sur le territoire nord-américain. Bien qu’absente des images, la route se fait indirectement présente, agissant en guise de structure latente, voire d’agent de muséification. La photographie établit ainsi une forme de collection où sont préservés ces bâtiments de différentes catégories : des totems, des effigies, des bibelots, des jouets, des fossiles, des coquillages. Des « concentrés » de lieux, d’individus, d’époques. Une fois photographiés, quittés, chosifiés, les lieux se présentent tels des objets, des miniatures que l’on peut contenir après qu’ils nous aient contenus